Les Romains, ici comme ailleurs, ont très probablement introduit la culture de la vigne qui fera la prospérité de la cité médiévale et plus tard de l’opulente ville de la Renaissance.

Propriété des princes de Wurtemberg-Montbéliard de 1324 à 1796, Riquewihr entre pourtant, comme beaucoup de seigneuries alsaciennes, dans la vassalité du roi Louis XIV lorsqu’en 1680 ce monarque absolu décide d’envoyer des émissaires très persuasifs pour asseoir une souveraineté qui ne sera plus contestée à la France avant la lourde défaite de 1870.

Redevenue française par le traité de Versailles en 1919, Riquewihr entame alors un processus de mise en valeur de son patrimoine, que la seconde guerre mondiale interrompra, mais qui, à partir des années 1950, s’accélère de façon spectaculaire, pour atteindre au début des années 1980 un apogée se traduisant par une affluence touristique tout simplement phénoménale !

La tendance est aujourd’hui à la régulation d’un flux ayant entraîné des conséquences fâcheuses en termes de qualité ou d'environnement. Riquewihr vient d’entrer, plus pimpante que jamais, dans un 21ème siècle qui devrait être celui des restaurations les plus fières, des embellissements les plus indiscutables, des innovations les plus audacieuses. Vieille de 700 ans, cette vénérable cité comptera toujours -c’est le voeu que forment les gens de bon sens- assez de passionnés qui, par l’enthousiasme de leur admiration, continueront de lui faire mériter le surnom flatteur de « Perle d’Alsace »

Cette petite ville fortifiée est la perle absolue d’Alsace. Avec ses 45 monuments historiques et un centre historique totalement préservé, elle reçoit près de deux millions de visiteurs par année. De nombreux guides y promènent de nombreux groupes, mais il n’y en a qu’un pour y officier depuis plus de trente-cinq ans et dont le livre documentaire sur cette destination majeure, richement illustré, se vend depuis une trentaine d’années…
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