Ma «charte »

Le guidage est un métier, qu’il m’a fallu apprendre, que j’ai très vite aimé, qui aujourd’hui m’apporte beaucoup de satisfaction. Parler aux gens n’est pas aussi simple que certains l’imaginent. Cela requiert une bonne maîtrise de soi, une concentration de tous les instants. Guider un public suppose une aptitude à conduire en souplesse, sans jamais dominer, une disponibilité totale, un sens aigu de la répartie respectueuse, de l’estime pour son auditoire, quels que soient le niveau d’attention et/ou la capacité d’écoute de celui-ci.

Deux règles fondamentales inspirent mon comportement face au public.

Adapter mon discours - Ne jamais renoncer à l’humour

 

Mon expérience

J’ai débuté dans l’activité de guidage en 1985. Mes « péchés de jeunesse » sont donc bien loin, mais pas oubliés !... Le principal défaut du guide novice est l’ostentation : il faut absolument pour lui que les gens sachent qu’il sait des tas de choses ! A vouloir en mettre plein les oreilles à son public, le risque est grand de le lasser, voire de l’agacer ! J’ai donc appris à ramasser mon propos, à dire l’essentiel, en ayant toujours le souci du rythme, en privilégiant l’articulation plutôt que l’accumulation. Et surtout, en émaillant mon commentaire de ces pointes d’humour qui font le sel de la vie quotidienne. Le rire m’a toujours semblé un bon auxiliaire de la pédagogie.

Au moment où vous lisez ces lignes, j’estime à plus de 150 000 le nombre de personnes ayant, sous ma conduite enjouée, découvert avec plaisir quelques hauts lieux du patrimoine historique de ma région. Je conserve une belle collection de lettres ou messages exprimant la satisfaction, le bonheur, voire l’enthousiasme d’avoir été guidé(s) par mes soins.

 

Mes autres activités

Le guidage a longtemps constitué un peu plus de la moitié de mon temps professionnel.

J'ai aussi exercé le métier d'éducateur à temps partiel. Cette activité, souvent ingrate, m'a permis de ne jamais perdre de vue que la loi du profit génère de l’exclusion et que l’ignorance aggrave encore la condition des plus démunis.

Et quand, de janvier à mars je ne suis pas submergé par les "commandes", alors il me reste assez de temps, parfois, pour m’adonner au difficile bonheur de l’écriture. Mes livres sont d’un « écrivain d’hiver ». La froidure m’est une meilleure inspiratrice que la canicule ! J’ai publié à ce jour (2023) 28 ouvrages.
Sorti en juin 2011, le volume 2 d'une suite intitulée « Aquarelles au cœur de l’Alsace » sera le dernier d'une série qui se serait prolongée si l’éditeur (Petites vagues) n’avait pas déposé son bilan…
Après BF, Pierron, Bastberg 1, Bastberg 2 et Reber, j’enterre ma 5ème maison  d’éditions ! L’alsatique se concentre autour de deux ou trois « producteurs », tous obsédés de rentabilité, tous refusant de prendre le moindre risque, donc tous rétifs à publier des « hors normes » ou, tout simplement, des auteurs à plume exigeante.
J’ai donc dû rééditer mon dernier « Riquewihr » (2016) à compte d’auteur, comme j'ai dû le faire en 2013 pour ma "Cloche de Richwihr", pour mon premier roman "Héloïse" en 2014 et pour les dernières éditions (très augmentées) de mes "Drôles d'Histoire d'Alsace" (2015,2018). En revanche mon livre documentaire intitulé "Alsace" (2016) est publié et diffusé par les éditions Ouest-France (installées à Rennes).
En 2018, je publie avec la complicité de mon fils Etienne Ehret, exellent photographe amateur, un livre de photos commentées intitulé "L'Alsace des beautés choisies", un hommage à la Beauté que je crois utile en un temps où trop souvent les foules succombent à la laideur.
En 2021, donc en pleine pandémie, j'interroge le roman de ma vie en recourant au genre littéraire de l'autobiographie. Ce seront 450 pages de "Souvenirs en liberté", toujours en autoédition : 73 années de donquichottisme alsacien !
En 2022, constatant des oublis dans la première édition de mes "Souvenirs", j'en publie une deuxième édition : 23 chapitres et 77 pages supplémentaire !

Les temps sont devenus impossibles pour les lettres !

Voir mes publications ici

 

Mes engagements associatifs

Convaincu de la nécessité d’agir sur les rouages de la société par les moyens que procure la structure associative, j’ai longtemps accepté de prendre un certain nombre de responsabilités dans diverses associations poursuivant des buts à caractère culturel. Mais l'âge venant, l'urgence d'avoir à lire encore quelques très bons livres, d'en écrire moi-même encore quelques moins valeureux, je limite désormais ces engagements à la fonction de Vice-Président des Amis de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat.