La loi Malraux de 1966 permet le sauvetage, entre 1968 et 74, du quartier des Tanneurs, qui se compose d’un ensemble de belles et hautes maisons à colombages, toutes couronnées par des greniers ajourés permettant le séchage des peaux.
Le quai de la Poissonnerie doit sa renommée à la polychromie des maisons qu’il aligne au bord de la Lauch, à son abondant fleurissement et à la superbe façade renaissance, peinte en trompe-l’œil, qui en ferme la perspective méridionale.
La Petite Venise est un must colmarien. La comparaison avec la prestigieuse ville italienne souffre néanmoins d’un excès de prétention ! Mais quel spectacle que celui de ces maisons et terrasses anciennes qui se mirent de manière délicieusement anarchique dans les eaux dormantes d’une rivière jadis très poissonneuse…
Dominant la place du même nom, la statue du général d’Empire Rapp est une œuvre « patriotique » de Bartholdi. Son allure martiale contraste avec l’environnement paisible, d’eau et de verdure, d’un vaste espace de rencontre et de déambulation devenu piétonnier en 2000.
Colmar est une ville heureuse, où alternent avec beaucoup de bonheur la végétation, l’architecture ancienne, les audaces contemporaines. (Nous parlons ici du centre historique. Les banlieues, ici comme ailleurs, souffrent de l’habituelle relégation…).Une ville à échelle humaine qui continue de s’embellir et qui ne renonce pas à l’exigence de la qualité, trop souvent perdue de vue par bien des rivales en matière de patrimoine, lesquelles n’ont pas toujours su éviter le piège de la facilité.
Flâner le long du quai de la Poissonnerie, découvrir des recoins étranges ou méconnus de la Petite Venise, s’aventurer dans des ruelles et des venelles, se rassasier de pittoresque et d’insolite, vous en avez très envie ?
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