Unterlinden, malgré une inquiétante baisse de sa fréquentation, reste l'un des musées régionaux les plus visités de France. Installé dans un ancien couvent de Dominicaines, il peut se flatter de proposer ses collections dans un cadre d’exception, celui d’un complexe gothique du 13ème siècle remarquablement conservé.

Outre la statuaire médiévale des premières salles, on peut y admirer quelques œuvres majeures de la peinture allemande des 15ème et 16ème siècles, un nombre appréciable de toiles signées Schongauer et, bien entendu, l’absolu chef d’œuvre de Mathias Grünewald, le mondialement célèbre Retable d’Issenheim. La section archéologique du sous-sol et les nombreux objets d’art populaire du 1er étage méritent aussi, très largement, la meilleure attention.

La maison natale du sculpteur Auguste Bartholdi sert de cadre à un musée consacré à quelques œuvres originales, mais surtout à des maquettes et souvenirs en rapport avec le créateur de la colossale statue de la Liberté new yorkaise. La cour intérieure expose un groupe intitulé Les grands soutiens du monde, un bronze de 1902.

À l’orée d’un des secteurs les plus pittoresques de la vieille ville, blotti dans un immeuble ancien du 16ème siècle, le Musée d’histoire naturelle offre des collections zoologiques, minéralogiques et ethnographiques.

Quant au Musée du jouet et des petits trains, le succès qu’il connaît depuis quelques années peut être mis en rapport avec le besoin de merveilleux d’une société de plus en plus dominée par la rationalité mercantile.

Le musée Unterlinden à lui tout seul mérite qu’on vienne à Colmar. Le Retable d’Issenheim est une des œuvres les plus saisissantes de l’histoire de la peinture. Mais n’oublions pas Martin Schongauer et Auguste Bartholdi. Vous voulez en savoir plus ?
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